A l’Université de Strasbourg, des nouveaux mots pour de nouveaux « écogestes »
Il fallait y penser et c’est l’Université de Strasbourg qui aura eu l’idée en premier. Avec Epiceum (Paris), elle a lancé une campagne « écogestes » originale le 27 mars.
Le concept : utiliser des néologismes, des mots entièrement inventés par l’institution pour attirer l’attention et « susciter un moment de recul sur des habitudes automatisées, explique la direction de la communication. L’ambition est de créer un nouveau lexique enrichi par la communauté universitaire, force vive de premier plan dans la transition écologique. » De fait, les étudiants et personnels seront ensuite encouragés à proposer leurs propres néologismes, façon aussi de « souligner le rôle de la créativité et des savoirs de sa communauté pour inventer un avenir soutenable ».
Cinq gestes quotidiens ont été identifiés pour le moment, dévoilés chaque semaine depuis le lancement. La définition du mot, des données factuelles et d’action de l’université lui correspondant et la signature #enmodeaction accompagneront chaque révélation. Le premier néologisme ? « Minilumer », qui vise à encourager l’extinction des lumières inutiles. Relayée via les médias et les réseaux sociaux de l’université, la campagne a logiquement été réalisée avec l’objectif d’avoir une empreinte écologique la plus faible possible, assure l’annonceur : sobriété graphique, empreinte numérique raisonnée, limitation des impressions, etc.
ANTOINE GAZEAU